Nos pratiques à la vigne

En conversion biologique, le Domaine de Revel cultive ses vignes dans le respect de la terre. « Quand vous envisagez de fonder une famille, le respect de l’environnement devient une évidence. Mais passer en bio d’un coup, c’était insensé. Les vieilles vignes n’auraient pas supporté. Donc on y est allé à tâtons, parcelle par parcelle. On a arraché ici, on a planté de nouveaux pieds là-bas », explique Mickaël Raynal.

Aujourd’hui, le Domaine favorise le développement de la faune et de la flore grâce à différentes techniques culturales : l’enherbement naturel du vignoble, le désherbage mécanique, l’effeuillage, le lâché d’auxiliaires, le semis de fèveroles afin de capter l’azote de l’air, l’application d’huiles essentielles, etc. Le sol n’est pas labouré, il est préservé grâce à un paillage naturel. L’herbe qui pousse entre les rangs est couchée grâce à un rolofaca de manière à garder un sol vivant et frais, favorable à la vigne.

« Ce papillon a été pris en photo dans nos vignes en 2010. Il est le signe du retour de la biodiversité sur nos territoires. »

Mickaël Raynal a également décidé dès 2010 de planter des cépages expérimentaux naturellement tolérants aux maladies, dont un est déjà présent dans le Grains de Revel Blanc Sec 2017. Aujourd’hui, 27 cépages différents sont cultivés sur le Domaine. C’est le terroir équilibré et apte à recevoir la vigne qui permet à Mickaël Raynal de diversifier ses plantations. Avant la crise du phylloxéra, le territoire était couvert de vignes et formait le « Grand Vignoble de Gaillac-Lavilledieu ».

Pour l’élaboration des vins rouges et rosés, sont utilisés le cabernet franc, gamay, tannat, merlot, malbec, syrah, egiodola, grenache, marselan, muscat de Hambourg, etc.

Pour l’élaboration des vins blancs secs et doux, sont utilisés la muscadelle, souvignier gris, gros manseng, sémillon, etc.

Photo : Pauline Tissot

Chaque plante a sa place dans les rangs…